Galerie des stèles

Noms de rues, de places, plaques, stèles, statues dans les lieux publics sont une des voies pour rendre hommage aux victimes et aux résistants de l’esclavage, à toutes les figures, anonymes ou célèbres, qui partagèrent cette tragédie de l’humanité, et en garder le souvenir. Ces objets et monuments publics, souvent situés dans l’espace public, les inscriptions qui les accompagnent, et les hommages, les rites qu’ils suscitent contribuent à une mémoire partagée. A leur initiative, souvent, des associations, relayées par les municipalités.

Pour l’esclavage, il en existe en Afrique (à Gorée, Sénégal, par exemple), dans tout l’arc Caraïbe (Le Marron Inconnu d’Haïti, Bussa, The Emancipation Statue de Barbade, Redemption Song de la Jamaïque, Le Memorial Klass d’Antigua, Cimarron de Cuba...), en Europe, aux Amériques. Le magazine Arthème leur a consacré un numéro (n° 18 - Spéciale Oeuvres Commémoratives).

Il en existait déjà en France, pour la traite, l’esclavage et leurs abolitions, avant le 10 mai, bien sûr, y compris dans l’hexagone. Le 150e anniversaire de l’abolition, en 1998, en a suscité. Mais le 10 mai a donné une impulsion nouvelle.

Les cérémonies, quand il n’existe pas de monument propre à l’esclavage, se déroulent souvent devant la stèle ou la plaque consacrée aux droits de l’homme. Mais de plus en plus de communes se recueillent, ce jour-là, devant une plaque ou un monument dédié collectivement aux victimes de l’esclavage, aux nègres marrons, aux résistants, aux abolitionnistes, ou bien à des figures célèbres comme Delgrès, Toussaint, Solitude, Schoelcher...

Le 10 mai 2007 fut marqué par l’inauguration du premier monument national français, commande publique du ministère de la culture et de la communication, oeuvre de Fabrice Hyber, installé dans le jardin du Luxembourg, aux abords du Sénat où fut votée à l’unanimité, en dernière lecture, la loi du 21 mai 2001. La même année vit l’inauguration d’une stèle à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, collectivité d’outre-mer qui, pourtant, ne connut jamais l’esclavage négrier. Preuve, s’il en fallait encore, que cette histoire ne relève pas de mémoires locales, mais d’un partage national et universel.

Vous trouverez ci-dessous des exemples de ces hommages et des circonstances de leur édification, ainsi que des cérémonies qui les entourent, qui les font vivre, et des informations ou des liens sur les artistes qui les ont imaginés et réalisés, car ces stèles et monuments, pour certains, font, aussi, appartiennent à l’histoire de l’art.

Inauguration du monument national. 10 mai 2007. Jardin du Luxembourg, Paris. © Service photographique de la Présidence de la République. D. Noizet. Tous droits réservés.


 

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