Par décret en date du 22 août 2016, sont nommés, pour une durée de trois ans, membres du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage
M. Frédéric Régent, maître de conférences en histoire à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Président .
Mme Anne Angles, agrégée d’histoire, professeur d’histoire-géographie..
Mme Marie-France Astégiani, auteure.
Mme Patricia Beauchamp Afadé, coordinatrice de l’association Les Anneaux de la mémoire.
Mme Anne Lafont, maître de conférences en histoire de l’art, Université Paris-Est Marne-la-Vallée.
Mme Annick Notter, conservatrice du patrimoine, directrice du Musée du Nouveau Monde de La Rochelle.
Mme Bernadette Rossignol, généalogiste, agrégée d’espagnol, association Généalogie et Histoire de la Caraïbe.
M. Bernard Gainot, maître de conférences honoraire de l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, association pour l’étude de la colonisation européenne (APECE).
M. Emmanuel Gordien, maître de conférences en médecine, vice-président association Comité pour la marche du 23 mai 1998 (CM98).
M. Bruno Maillard, docteur en histoire, chargé de cours Université Paris-Est Créteil, chercheur associé au CRESOI (Centre de Recherche sur les sociétés de l’océan Indien, Université de la Réunion), fonctionnaire du ministère de la justice, secrétaire-général de l’association PROTEA.
M. Johann Michel, Professeur de sciences politiques à l’Université de Poitiers, membre de l’Institut universitaire de France.
M. Yoan Phillips, économiste.
M. Philippe Pichot, chef de projet de la Route de l’abolition.
M. Eric Saunier, maître de conférences en histoire de l’Université du Havre, directeur du comité de rédaction de la Revue du Philanthrope.
Par décret en date du 29 mars 2017, sont nommés membres du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage :
Mme Sonia CHANE-KUNE, docteure en géographie politique ;
M. Raoul LUCAS, universitaire.
L’article 4 de la loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité a prévu la création d’ « un comité de personnalités qualifiées, parmi lesquelles des représentants d’associations défendant la mémoire des esclaves, chargé de proposer, sur l’ensemble du territoire national, des lieux et des actions qui garantissent la pérennité de la mémoire de ce crime à travers les générations ».
La loi confiait à un décret en conseil d’État sa composition, ses compétences et ses missions.
En 2009, le décret n°2009-506 du 6 mai 2009 abroge le décret n°2004-11 du 5 janvier 2004 « relatif au comité institué par la loi n°83-550 du 30 juin 1983 modifiée ». Ce décret change la dénomination du Comité. -Le Comité pour la mémoire de l’esclavage (CPME) devient le « Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage » (CPMHE). Ses missions sont élargies .
Le comité comprend douze personnalités qualifiées, choisies en raison de leurs compétences et de leur expérience en matière de recherche, d’enseignement, de conservation, de diffusion ou de transmission de l’histoire et des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition.
Désormais, le Comité est assisté d’un secrétaire général nommé par le ministre chargé de l’outre-mer. Pour la réalisation des missions du comité, le secrétaire général peut faire appel aux services des ministères chargés de l’exécution du présent décret. »
Aux termes de l’article 4 du décret du 6 mai 2009Les missions du Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage » (CPMHE) sont les suivantes :
•assister de ses avis et recommandations le Gouvernement sur les questions relatives à la recherche, l’enseignement, la conservation, la diffusion ou la transmission de l’histoire et des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition. • faire des propositions et des recommandations au Premier ministre et aux membres du Gouvernement concernant, notamment : o Les commémorations ; o Les événements nationaux ou internationaux liés à l’histoire de la traite, de l’esclavage et de leur abolition ; o L’identification des lieux de mémoire, des institutions, des musées, des centres d’interprétation et des structures de recherche relatifs à ces thèmes ainsi que leur mise en réseau, y compris avec leurs homologues étrangers ; o Les actions de sensibilisation et de diffusion et les ressources documentaires pour mieux faire connaître l’histoire de la traite, de l’esclavage et de leur abolition, leur patrimoine archivistique et muséal, leur héritage, auprès du public le plus large, en particulier du public scolaire ; o Les initiatives communes aux Etats de l’Union européenne, et aux autres Etats concernés par la traite et l’esclavage, afin de favoriser les recherches, leur vulgarisation, et des commémorations partagées ; o Le recueil d’éléments et les travaux de toute nature liés à la mémoire de la traite et de l’esclavage.
Le comité peut, à la demande du Premier ministre ou des membres du Gouvernement, apporter son expertise pour l’étude d’un projet, la conception d’une manifestation ou d’un colloque et pour toute autre action de communication, d’information et de sensibilisation. "
Le CPMHE attribue chaque année au moins un prix destiné à récompenser une œuvre portant sur la traite ou l’esclavage . En outre, il remet chaque année un rapport au Premier ministre, rendu public et présenté au Parlement.
Le décret du 6 mai 2013 n° 2013-382 modifie la dénomination du comité qui devient « Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage : CNMHE ».
Il porte à quinze le nombre de personnalités qualifiées nommées par le Premier ministre en raison de leurs compétences et de leur expérience en matière de recherche, d’enseignement, de conservation, de diffusion ou de transmission de l’histoire et des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition.
Enfin, il prévoit la participation, à titre consultatif, de représentants des ministres contresignataires du décret du 6 mai 2009 (affaires étrangères, éducation nationale, intérieur, défense, culture et communication, enseignement supérieur et recherche et outre-mer) auxquels sont désormais également associés des représentants des ministres de la justice et chargé de la ville.
Sont désormais signataires du décret, outre les ministères en charge de l’Intérieur, de la défense, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche, de la culture et de la communication, de l’Outre-mer, les ministères en charge de la Justice et de la Ville.
Les missions du Comité national sont celles fixées par le décret n°2009-506 du 6 mai 2009
CONTACT
Président :
Frédéric REGENT
Assistante de direction
Chargée de communication:
Magalie LIMIER
CNMHE
Ministère des Outre-Mer
27 rue Oudinot 75007 PARIS
Mail : sec-cnmhe@outre-mer.gouv.fr
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