2005-2006. Musée Dapper. Brésil, l’héritage africain *

"Brésil, l’héritage africain" Au musée Dapper du 22 septembre 2005 au 26 mars 2006.

Du XVe au XIXe siècle, sur les onze à quinze millions d’individus entassés dans les soutes des bateaux négriers qui ont traversé l’Atlantique, environ trois millions et demi débarquèrent au Brésil. Ce pays a reçu le plus grand nombre d’esclaves.

La vitalité des religions des descendants d’esclaves a suscité l’émergence de formes d’expression originales, autels, sculptures, objets rituels, indissociables de la musique, du chant et de la danse. Par ailleurs, ces productions intègrent et adaptent des éléments appartenant au patrimoine de la colonie portugaise.

L’exposition "Brésil, héritage africain" et l’ouvrage qui lui est associé visent à rendre manifeste la parenté entre arts de l’Afrique et productions afro-brésiliennes, sans sous-estimer l’influence de la religion chrétienne sur ces dernières. entre arts de l’Afrique et productions afro-brésiliennes, sans sous-estimer l’influence de la religion chrétienne sur ces dernières.

Trois zones culturelles africaines sont privilégiées : yoruba (Nigeria, Bénin), fon (Bénin, Togo), ewe (Togo, Ghana) et kongo (République démocratique du Congo, Congo et Angola), qui ont profondément imprégné les communautés afro- brésiliennes. Les oeuvres, nées des deux côtés de l’Atlantique, révèlent des affinités formelles ou fonctionnelles, comme les insignes des devins et des officiants. Les matériaux, principalement le fer pour le Brésil et le « bronze » et le bois pour l’Afrique, affirment la force inépuisable des supports de cultes. Des autels afro-brésiliens marquent les lieux de passage obligés pour que s’intensifient les relations entre les hommes et les dieux, dont les plus sollicités sont certainement Exú et Xangô.

Aussi puissantes soient-elles, les sources africaines se mêlent parfois à d’autres influences : croyances amérindiennes, spiritisme, et surtout catholicisme, religion imposée par les anciens maîtres. C’est pourquoi des oeuvres d’art sacré, figures de saintes et de saints ainsi que des oratoires afro-brésiliens, prennent place dans l’exposition.

entre arts de l’Afrique et productions afro-brésiliennes, sans sous-estimer l’influence de la religion chrétienne sur ces dernières.

Trois zones culturelles africaines sont privilégiées : yoruba (Nigeria, Bénin), fon (Bénin, Togo), ewe (Togo, Ghana) et kongo (République démocratique du Congo, Congo et Angola), qui ont profondément imprégné les communautés afro- brésiliennes. Les oeuvres, nées des deux côtés de l’Atlantique, révèlent des affinités formelles ou fonctionnelles, comme les insignes des devins et des officiants. Les matériaux, principalement le fer pour le Brésil et le « bronze » et le bois pour l’Afrique, affirment la force inépuisable des supports de cultes. Des autels afro-brésiliens marquent les lieux de passage obligés pour que s’intensifient les relations entre les hommes et les dieux, dont les plus sollicités sont certainement Exú et Xangô.

Aussi puissantes soient-elles, les sources africaines se mêlent parfois à d’autres influences : croyances amérindiennes, spiritisme, et surtout catholicisme, religion imposée par les anciens maîtres. C’est pourquoi des oeuvres d’art sacré, figures de saintes et de saints ainsi que des oratoires afro-brésiliens, prennent place dans l’exposition.

Un espace présente des oeuvres d’artistes contemporains (Chico Augusto, Jorge dos Anjos, Rubem Valentim et Cyprien Tokoudagba), d’une dimension universelle, qui intègrent dans leur inspiration, en toute liberté et à des degrés divers, des symboles des religions d’origine africaine ou des matériaux fortement connotés, comme le fer.

De grands photographes, Adenor Gondim, José Bassit, Antonio Saggesse, Tiago Santana et Bauer Sa portent eux-aussi un regard attentif sur les gestes du sacré.

L’exposition regroupe plus d’une centaine de pièces appartenant à des collections publiques et privées. Les oeuvres provenant du Brésil sont présentées pour la première fois en Europe.

L’ouvrage Brésil, l’héritage africain (2005) associé à l’exposition est de Christiane Falgayrettes-Leveau, Erwan Dianteill, Ismaël Pordeus, Xavier Vatin, Vagner Gonçalves da Silva, Joëlle Busca, Roberto Motta Sous la direction de Christiane Falgayrettes-Leveau avec la collaboration scientifique d’Erwan Dianteill.

Il peut être acheté en ligne ou au musée Dapper : http://www.dapper.com.fr/boutique/product_info.php ?cPath=24&products_id=123

Musée Dapper 35 rue Paul Valéry 75116 Paris 01 45 00 91 75

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