Fictions

Bibliographie sur l’esclavage à l’usage des élèves de collège et de lycée et de leurs enseignants

1.1. Romans :

- AGENOR Monique, Les Enfants de la colline sacrée. Paris, Syros, 2005. (Coll. « Les Uns les Autres ».)
« Madagascar. En ce jour de fête, la neuvième colline sacrée résonne de cris de joie. Chacun aide à la récolte de riz qui servira d’offrande aux Ancêtres. Soudain, des bruits sourds font trembler la terre, couvrant le roulement des tambours : une troupe ennemie survient. Ceux qui ne sont pas tués, comme Nora et Sahy, sont faits prisonniers et emmenés à la Réunion où ils sont vendus à la plus riche esclavagiste de l’île. Nora et Sahy retrouveront-ils un jour leur colline sacrée ? »

- ALBAUT Corinne, Betty Coton, Arles, Actes Sud, 2005. (Coll. « Les couleurs de l’Histoire ».)
« Vendue à un négrier, Badi, une adolescente africaine, est arrachée à son village et embarquée de force sur un bateau en partance pour l’Amérique. Au terme d’une traversée effroyable, elle rejoindra les rangs des esclaves d’une plantation en Louisiane. Elle y devient Betty-coton, souffre-douleur d’Henri, le petit maître de la maison, qui ne cesse de l’humilier. Le destin exemplaire d’une héroïne romanesque. Une page honteuse et tragique de l’Histoire. »

- ANDERSON Doris, Esclave des Haïdas, Paris, Flammarion, 2001. (Coll. « Castor Poche ».)
« Kim-Ta, fils d’un chef de la tribu indienne des Salish, rêve de tuer le plus respecté et le plus puissant des animaux : l’ours noir. Aidé de son esclave personnel, il s’attaque à l’animal et le tue. Mais il a enfreint les règles et n’a pas respecté le rituel. Comme par châtiment de l’esprit en colère, les Haïdas attaquent le village Salish et emmènent Kim-Ta et sa petite soeur loin de leur terre natale. Au cours de sa captivité chez les Haïdas, Kim-Ta découvre la dure réalité de l’esclavage mais il s’initie aussi aux riches coutumes de ce peuple de marins. Mais peut-on oublier que l’on est né libre et fils de chef ? »

- AYRES Katherine, Esclaves en fuite, Paris, Hachette, 2002. (Coll. « Le livre de poche jeunesse ».)
« En 1851, alors que l’esclavage des Noirs est largement pratiqué dans le Sud des États-Unis, des esclaves tentent de fuir vers le Nord et la liberté. Au cours de ce périlleux voyage, une organisation clandestine, "Le Chemin de Fer souterrain", leur vient en aide, souvent au péril de la vie de ses membres. À quinze ans, Lucinda en fait partie. Mais le jour où surgit Cass, une jeune Noire à peine plus âgée qu’elle et déjà mère, elle va devoir affronter des dangers plus grands encore... »

- BEECHER-STOWE Harriet, La Case de l’oncle Tom, Paris, Hachette, 2003. (Coll. « Le livre de poche jeunesse ».)
« Tom est un esclave noir au caractère généreux, Elisa une jeune mulâtresse, mère d’un petit Harry. Leurs maîtres, des gens bienveillants, sont obligés de les vendre. Tom accepte son sort : d’abord acheté par un aristocrate du Sud, il finit aux mains d’une brute sans pitié... Elisa, elle, refuse de se voir enlever son enfant et fuit avec lui vers le Canada... »

- BELL MADISON Smartt, Le Maître des carrefours, Arles, Actes Sud, 2004. (Coll. « Lettres anglo-américaines ».)
« Lorsque la France déclare l’abolition de l’esclavage, Toussaint, le général noir, change de camp et attaque sur deux fronts - anglais et espagnol. S’ensuit une guerre civile entre Noirs et Mulâtres. Toussaint négocie ses manœuvres à la perfection, tire parti des diverses alliances, compose avec les chefs militaires et autres représentants de la France sur l’île, et son pouvoir s’étend de manière fulgurante. Sa force ? La maîtrise des "carrefours" entre nations et races. Son vœu le plus cher ? Ouvrir les portes d’un avenir meilleur au peuple de Saint-Domingue, étendre à toutes les races la liberté universelle et les droits de l’homme prônés par la France et les Etats-Unis. Emouvant et tragique - tout à la fois héros et traître, esclave et général, criminel et père de famille, païen et catholique - l’homme est imprévisible et redoutablement efficace. »

- BERRY James, Le Royaume volé, Paris, Éditions Gallimard, 1999. (Coll. « Page blanche ».)
« En 1807, le commerce des esclaves était encore florissant. Mais l’année suivante, de nouvelles lois devaient mettre fin à ce trafic. Un vent de panique se mit à souffler parmi les propriétaires de navires négriers et ceux qui leur fournissaient la "marchandise". Il fallait faire vite, réaliser les plus gros bénéfices possibles avant la date fatidique. Ce jour-là en Afrique, Ajeemah et son fils Atu, âgé de dix-huit ans, cheminent sur la route blanche qui relie deux petits villages. Ils portent aux parents de la fiancée d’Atu la dot en or promise, lorsqu’ils sont assaillis, enchaînés et embarqués de force sur un navire. Après six semaines d’une éprouvante traversée, ils arrivent à la Jamaïque. Ajeemah et Atu sont alors achetés par deux planteurs différents... »

- BRISOU-PELLEN Évelyne et WINTZ Nicolas (ill.), Deux graines de cacao, Paris, Hachette jeunesse, 2002. (Coll. « Livre de poche jeunesse ».)
« Bretagne, 1819. À l’âge de dix ans, Julien découvre qu’il a été adopté. Bouleversé par cette révélation, il s’enfuit vers Haïti en n’emportant que son violon. Son but : partir à la recherche de son histoire... Mais le Prince sauvage sur lequel il a embarqué n’est pas le simple navire marchand qu’il imagine... »

- BRISOU-PELLEN Évelyne, La Voix du volcan, Paris, Rageot, 2000. (Coll. « Cascade ».)
« Lucie s’ennuie dans l’immense propriété de Saint-Pierre, en Martinique, où elle vit. Elle n’a pas d’amies, son grand-père est sévère et la gouvernante ne pense qu’à la faire travailler. Quel soulagement de rencontrer Amétise et de partager avec elle secrets et fous rires. Mais gare à la colère du vieil homme s’il apprend que Lucie lui rend visite en cachette. »

- CHASE-RIBOUD Barbara, Le Nègre de l’Amistad, Paris, Librairie générale française, 1998. (Coll. « Le livre de poche ».)
« En 1839, en Sierra Leone, des négriers enlèvent des guerriers du pays mendé. Vendus comme esclaves, embarqués pour Cuba, ceux-ci se mutinent et prennent la barre de l’Amistad, navire de leurs maîtres espagnols, avant d’échouer en Nouvelle-Angleterre. Leur chef Cinqué, superbe guerrier dont la noblesse impressionne le monde américain, représente l’antique tradition africaine et découvre une Amérique naissante, pleine de contradictions, avec ses abolitionnistes, ses féministes, ses conservateurs blancs jaloux de leurs privilèges et ses noirs émancipés, dont la belle Vivian Braithwaite, ardente et passionnée. »

- CONDE Maryse, Les Derniers Rois mages, Paris, Éditions Gallimard, 1995. (Coll. « Folio ».)

- CONDE Maryse, Rêves amers, Paris, Bayard jeunesse, 2001. (Coll. « Les romans de Je Bouquine ».)
« Rose-Aimée, une jeune fille de 13 ans, doit quitter son village pour la ville. Mais à Port-au-Prince, chez l’odieuse Madame Zéphyr, il n’est plus question d’étudier ni même de découvrir les joies de la ville. Petit à petit, Rose-Aimée devient son esclave. Avec l’aide de Lisa, elle parviendra cependant à s’enfuir, sans espoir cependant d’atteindre la liberté. »

- CORBIERE Édouard, Le Négrier, Saint-Malo, Éditions l’Ancre de Marine, 2002 (1re éd. : 1834).
« Ce récit, violent et coloré, nous fait vivre avec ces rudes héros à la fois corsaires et négriers. L’auteur les peint comme ils sont, les fait parler comme ils parlent et penser comme ils pensent. Nous participons à leurs navigations, à leurs abordages, à leurs passions sommaires, à leurs dangers, à leurs sauvageries, à leurs orgies et à leur héroïsme. Nous sillonnons avec eux des mers proches et lointaines, nous les accompagnons, des abjectes prisons anglaises aux brûlantes Antilles et parmi les nègres de la côte d’Afrique. »

- DIEKMANN M. P., Le Chirurgien de la flibuste, Paris, Robert Laffont, 1992. (Coll. « Plein Vent ».) http://www.decitre.fr/service/searc...

- EQUIANO Olaudah, Le Prince esclave. Une histoire vraie, Paris, Rageot, 2003. (Coll. « Cascade ».)
« Fils d’un roi africain, Olaudah est enlevé à l’âge de onze ans par des trafiquants d’esclaves. Il découvre la souffrance et les privations sur les navires de guerre et dans les plantations, au service de différents maîtres qui l’achètent et le revendent sans scrupules. Mais Olaudah est bien décidé à reprendre le contrôle de son destin. Au bout du voyage, il y a peut-être la liberté... »

- FERON ROMANO José et DURUAL Christophe, Cotton Blues, Paris, Hachette, 1993.
« Le vieux Melvin Saunders règne en maître absolu sur son domaine. Rien ni personne ne semble capable de résister à sa tyrannie : ni son fils, résolu à s’engager du côté des yankees, ni Charley un jeune esclave qui le défie ouvertement. »

- FILLOL Luce, L’Enfer noir, Paris, Flammarion, 1999. (Coll. « Castor poche junior ».)
« Sur la côte du Sénégal, Ndao, le nouveau chef du village d’Adounré, est prêt à tout pour s’enrichir et épouser la belle Aïssatou. Nioko, amoureux d’Aïssatou depuis toujours, est inquiet. »

- FLAMENT Jean, Noire destinée, Le Faouët, Liv’éditions, 1998. (Coll. « Létavia jeunesse » ; 13.)
« Nantes, 1760. Une adolescente de treize ans, fille d’un armateur nantais, découvre l’ignominie de l’esclavage sur le bateau qui l’emmène à l’île de France. »

- FOX Paula, Le Voyage du négrier, Paris, Hachette, 1992. (Coll. « Bibliothèque verte ».)
« La douloureuse expérience d’un petit joueur de flûte, qui se retrouve embarqué sur un négrier. »

- GBANFOU, Kamelefata, Paris, Hatier, 1992. (Coll. « Monde noir en poche ».)

- HALL Unity, L’Esclave des Caraïbes, L.G.F., 1996, 574 p. (Le Livre de poche).
« Jeune aristocrate anglaise, Amelia fait partie des perdants de la guerre civile qui déchire son pays en cette fin de XVIIe siècle. Déportée aux Caraïbes, elle partage le sort misérable des esclaves noirs dans une plantation de canne à sucre. Son maître, Matthew Oliver, porte les yeux sur elle et la désire. Mais c’est auprès de Joshua, un jeune métis, qu’elle trouve l’amour. Séparée de lui et de la petite fille qu’ils ont eue ensemble, elle doit sa liberté au tremblement de terre qui ravage l’île. Un long chemin l’attend encore avant de retrouver ceux qu’elle aime... La passion amoureuse et la violence des hommes rythment cette passionnante saga, où le tumulte des destinées se mêle à chaque instant à la splendeur d’une nature tout à tour enivrante et sauvage. »

- HAYMES Betsy et DURAND Paul, Une nièce de l’oncle Tom, Paris, Hachette, 2003. (Coll. « Livre de poche Jeunesse ».)
« Un jour de 1861, sur le marché aux esclaves de Colombus, un riche propriétaire achète une jeune fille de treize ans. Dès lors, Coucou est obligée de partager la dure condition des autres Noirs de la plantation. Pourtant, lorsque l’un d’entre eux tente de s’échapper, la jeune fille doit apprendre la révolte. Ses premiers pas vers la liberté. »

- HENDRY Frances-Mary, Les Enfants du Négrier, Toulouse, Milan, 2003. (Coll. « Milan poche Histoire ».)
« Il y a Juliet, fille d’un riche marchand ; Dand, jeune Écossais embarqué de force sur un navire ; Gbodi, arrachée à son village d’Afrique, et Hassan, jeune Africain, fils d’un marchand d’esclaves. Quatre enfants que tout sépare... Quatre destins éparpillés... réunis par le hasard à bord du même navire, dans le même trafic. Le trafic d’esclaves. »

- MARET Pascal, Esclave !, Toulouse, Milan, 2003. (Coll. « Milan poche junior ».)
« Elle a 10 ans, elle est noire, elle n’a plus de nom. Capturée en Afrique, embarquée vers l’Amérique, elle est vendue sur un marché du Venezuela. Esclave ! Baptisée Ana, la fillette travaille dur, et s’acclimate tant bien que mal à sa nouvelle vie. Elle apprend vite, trop vite... Beaucoup la jalousent. La voilà accusée d’une faute qu’elle n’a pas commise. Fouettée, humiliée, Ana décide de fuir. Mais retrouver la liberté est une longue lutte... »

- MERIMEE Prosper et SUDRET Laurence, Tamango, Paris, Magnard, 2001. (Coll. « Classiques & contemporains ».)
« Marchander les hommes comme du bétail et les échanger contre des objets de peu de valeur, c’est le métier du sinistre chef Tamango. Mais qu’arrivera-t-il lorsque les rôles se renverseront et qu’il fera partie de la cargaison qu’il a lui-même vendue au capitaine Ledoux ? Comment réagira-t-il face à ce terrible destin que lui réserve, à son tour, le traitement qu’il a fait subir à ses semblables ? »

- METELLUS Jean, Toussaint Louverture ou Les Racines de la liberté, Paris, Hatier international, 2003. (Coll. « Monde noir ».)
« 1804 : Saint-Domingue, devenue "Haïti", proclamait son indépendance à la face du monde. La première république noire de l’histoire était née. Après plus de trois siècles d’esclavage, et au terme de plus de dix ans d’insurrections douloureuses, s’ouvrait, pour ce petit peuple des Caraïbes, le difficile chemin de la liberté. Un homme - parmi d’autres - joua un rôle éminent dans ce processus : Toussaint Louverture. À la fois inspiré, en fils surgi des entrailles d’une terre de larmes et de sang, meneur d’hommes aussi sensible qu’impitoyable, chef de guerre avisé, tacticien redoutable, politique profond et résolu... c’est une figure étrangement complexe et attachante qui s’enrichit au fil du texte et donne à l’événement historique sa véritable dimension humaine et universelle. »

- MONFREID Henry de, L’Esclave du batteur d’or, Paris, Grasset et Fasquelle, 1995. (Coll. « Lectures et aventures ».)
« Histoire d’amour entre deux jeunes Somalis, Faredj et Amina, qui nous entraîne des hauts plateaux d’Éthiopie jusqu’aux pays fabuleux du golfe Persique, à la faveur d’une épopée où la légende se mêle à la réalité. Nous y côtoyons aussi bien les descendants de la reine de Saba que les trafiquants de jeunes esclaves impubères, les pirates, les contrebandiers, les pêcheurs de perles, tout un monde étranger à nos moeurs et à nos valeurs. »

- O’DELL Scott, Moi, Angelica, esclave, Paris, Flammarion, 2002. (Coll. « Castor Poche ».)
« Angelica est capturée en Afrique et vendue comme esclave dans une plantation aux Antilles. Que de souffrances et d’humiliations pour une jeune fille, que de rage aussi, et bientôt la rumeur court à travers toute l’île... Les esclaves se révoltent... »

- POOL Joyce, Cœur noir, Paris, Flammarion, 2004.
« Au Surinam, les esclaves sont au service des riches propriétaires hollandais. Mais les Français menacent d’envahir le pays, et de devenir les nouveaux colonisateurs. Map et sa famille sont en danger. Lorsque son domaine est attaqué, la jeune fille doit fuir coûte que coûte. Kwasi, jeune esclave de son père, lui sauve la vie et l’emmène loin, dans un village au coeur de la forêt. Map découvre la vie de ces hommes opprimés par leurs maîtres. Elle entend pour la première fois le son de la violence et le cri de leur révolte. »

- PLUCHON Pierre, Toussaint Louverture, fils noir de la Révolution française, Paris, L’École des Loisirs, 1989. (Coll. « Pastel ».)
« Biographie de Toussaint Louverture, libérateur d’Haïti. La Révolution française de 1789 ne bouleverse pas seulement la France et l’Europe. Les colonies, et parmi elles Saint-Domingue la "perle des Antilles", sont rapidement touchées par le nouveau message. Toussaint Louverture, esclave noir, est un des premiers parmi ses compagnons de malheur à adhérer aux idées nouvelles. Mais l’attitude des Blancs n’est pas nette : s’ils souhaitent libérer les esclaves, ils ne veulent pas perdre les bénéfices des riches propriétés antillaises, bénéfices produits par les esclaves noirs. D’où une lutte trouble entre les Noirs, dont Toussaint est le guide et l’organisateur, et les Blancs. »

- SMUCKER Barbara, BEAUJARD Yves et DAVELUY Paule, Les chemins secrets de la liberté, Paris, Flammarion, 2002. (Coll. « Castor Poche Junior ».)
« Malgré leur jeune âge, Julilly et Lisa s’enfuient d’une plantation du Mississippi où elles sont esclaves. Elles tentent de gagner le Canada, pays où l’esclavage est interdit. Elles sont aidées dans leur fuite par un réseau clandestin... »

- SOLET Bertrand, Chasseurs d’esclaves, Paris, Flammarion, 2005. (Coll. « Castor Poche ».)
« Des hommes blancs accostent les rives d’Afrique, on les appelle les chasseurs d’esclaves. Ils viennent chercher des hommes et les emmènent travailler dans leur pays. Ouma, de retour de la chasse, découvre son village décimé. Il décide de sauver les siens et part à leur recherche. Mais lui aussi devient prisonnier. Une lutte pour la liberté commence... »

- SOLET Bertrand, Les révoltés de Saint Domingue, Paris, Flammarion, 1999. (Coll. « Castor Poche Senior »)
« En France, la Révolution de 1789 a aboli les privilèges. Pourtant, rien ne change dans la partie française de l’île de Saint-Domingue, et les esclaves sont toujours soumis aux mêmes traitements infamants. Mango ne supporte plus cette vie d’asservissement. Il rejoint Toussaint Louverture et les révoltés, qui combattent pour la liberté de leur peuple. »

- TROUILLOT Évelyne, Rosalie l’infâme, Paris, Éditions Dapper, 2003. (Coll. « Littérature ».)
« Saint-Domingue, 1750 : de nombreux cas d’empoisonnement déclenchent la terreur parmi les propriétaires de plantations. La menace vient surtout de Makandal, le meneur des "marrons", esclaves en fuite pour qui le rêve de liberté est plus fort que tout. Lisette, née en esclavage, découvre à travers les récits de sa grand-mère Charlotte et de sa marraine, Man Augustine, la douleur de la liberté perdue, la mémoire de la traversée à bord du négrier Rosalie. À son enfant qui va naître, Lisette décide d’offrir espoir et avenir. »

- VAXELAIRE Daniel, Chasseurs de noirs, Paris, Flammarion, 2000. (Coll. « Gulliver ».)
« 1740, en l’île Bourbon, colonie française. Depuis la prison où il est enfermé, un homme encore jeune, Guillaume Brancher, se souvient. Il a traversé peu d’ans mais beaucoup d’aventures. Les chemins de la vie, la pression des autres et, peut-être, une sorte de démon qui somnolait en lui l’ont mené à pratiquer le plus atroce des métiers : chasseur d’hommes. Maintenant, il a des remords, mais n’est-il pas trop tard ? Sa rédemption doit-elle passer par le sacrifice suprême, le tueur rejoignant ses victimes ? »

- VAXELAIRE Daniel, En haut, la liberté, Paris, Flammarion, 2002. (Coll. « Castor Poche Junior ».)
« Récit du parcours de trois esclaves qui s’enfuient de la propriété à laquelle ils appartiennent. L’histoire se passe sur l’île de la Réunion, au XVIIIe siècle. »

1.2. Contes :

- CLEMENT Yves-Marie, 12 contes de Guyane, Paris, Flammarion, 1999. (Coll. « Castor Poche Junior ».)
« Contes créoles, contes des esclaves fugitifs, légendes des Wayanas ou bien des Galibis, voici douze histoires qu’on se raconte encore autour du feu dans les villages guyanais. Dans un véritable ballet fantastique, se côtoient revenants, esprits des bois et animaux sauvages... »

- HAMILTON Virginia, Quand les hommes savaient voler, Paris, Sorbier, 1997. (Coll. « Passages ».)
« 24 contes courts sur l’esclavage, drôles, parfois cruels et souvent surprenants choisis par Virginia Hamilton, elle-même petite-fille d’esclave, parmi ceux qu’elle a entendus, enfant, une fois que les gens qui pouvaient raconter furent libres. »

- LAABI Abdellatif, Saïda et les voleurs de soleil, Paris, Messidor, 1987. (Coll. « 8 9 10 ».)
« Un conte sur les peuples cherchant à se libérer de l’oppression et de toute forme de dictature. »

- VAXELAIRE Daniel, 15 contes de l’océan Indien, Paris, Flammarion, 2002. (Coll. « Castor Poche Senior ».)
« Des contes de la Réunion, l’île Maurice, Madagascar, Les Seychelles, Les Comores, traditionnels comme "La Misère et la Mort" ou du temps de l’esclavage comme "La vierge noire".

1.3. Albums :

- PINGUILLY Yves et ZAÜ, L’Esclave qui parlait aux oiseaux, Voisins-le-Bretonneux, Rue du monde, 1998. (Coll. « Histoire d’histoire ».)
« Mariama vit à Paris. L’un de ses lointains ancêtres, qui était un Génie, avait confié ses yeux à un oiseau pour tout voir et ne rien oublier. Il a donc tout su sur le terrible sort de ses frères et sœurs esclaves. Avec son tam-tam parleur, il a prévenu jusqu’au lait des vaches, jusqu’à la laine des moutons et oeuvra à sa manière, avec quelques noix de cola, pour faire cesser ce terrible commerce. Les magnifiques pastels de Zaü, réalisés en Afrique et aux Antilles, racontent les couleurs, les femmes et hommes de ce continent. En contrepoint à ce conte à l’écriture poétique, quelques éléments documentaires pour prendre repère, en parler à l’école ou en famille et réfléchir à la dernière image qui évoque le travail des enfants aujourd’hui. »

1.4. Bandes-dessinées :

- BOURGEON François, Les Passagers du vent, 5 vol., Grenoble, Éditions Glénat, 1998.
« L’histoire d’une jeune femme, passagère à bord d’un bateau, qui écrit sa vie à bord des négriers pendant deux ans. »

- ROSENSTHIEL Florence, RODRIGUE F., KRISTY S. L’Esclave blanc, Paris, Bordas, 1981. (Coll. « BD plus ».)
« Bande dessinée qui retrace la vie d’un protestant du sud de la France déporté aux Amériques au XVIIIe siècle et défenseur des esclaves noirs. »

- BRIENS Pierre et SAINT-CYR Nicolas, Toussaint Louverture et la révolution de Saint-Domingue (Haïti), Sainte-Clotilde (La Réunion), Orphie, 2003. (Coll. « L’Histoire en BD ».)
« Toussaint, d’après la tradition, serait né à Saint-Domingue, en 1743. Esclave noir, il est affranchi en 1776 à l’âge de 33 ans. Il fut le chef de la révolte noire de Saint-Domingue en 1791 et se rallia à la France révolutionnaire qui venait d’abolir l’esclavage (1794). Toussaint dit Louverture est un personnage de tout premier plan dans l’histoire de Haïti. Il s’est illustré par son intelligence de la stratégie militaire et son habileté politique durant la révolution de Saint-Domingue dont une partie de l’île sera appelée plus tard Haïti. Ce général contribua largement à l’émancipation des Noirs et tenta de proclamer la première république noire indépendante. A l’époque, cet épisode dans l’histoire des Caraïbes fut redouté par les principales puissances colonisatrices comme l’Angleterre, l’Espagne et la France. Finalement, Bonaparte envoya contre lui les troupes du général Leclerc. Toussaint Louverture capitula en 1802, emprisonné en France au fort de Joux (Jura), il y mourut le 7 avril 1803. »


 

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