La route de l’art sur la route de l’esclave, 1994-1999

L’exposition « La Route de l’art sur la Route de l’esclave », exposition itinérante d’art contemporain dans le cadre du projet "Route de l’esclave de l’UNESCO à partir de 1994, fut présentée à La Saline royale d’Arc-et-Senans, Franche-Comté, juin 1994, au Centre culturel SESC Pompéia, São Paulo, Brésil, février 1997, au Musée d’art moderne, Santo Domingo, Rép. Dominicaine, août 1998, au Centre culturel de Fond St-Jacques, Sainte-Marie, Martinique, octobre 1998, à L’Artchipel, Scène nationale de Basse-Terre, Guadeloupe, mars 1999, au Camp de la Transportation, Saint-Laurent du Maroni, Guyane, nov. 1999.

Composée d’artistes africains, caribéens et français, elle suivait les routes négrières, devant poursuivre sa route dans la Caraïbe insulaire et continentale ; puis en Afrique, et se terminer dans un port français de la façade atlantique, enrichie de son périple, puisqu’à chaque étape un nouvel artiste était intégré à l’exposition. Parmi les artistes, citons Télémaque, Bruno Peduran, Robert Radford, Alex Burke, Georges Adéagbo, Charles Belle, Tony Capellan, Omar Faull, John Lie a Fo, El Loko, Dra N’guessan, Rosana Paulino...

Le périple a cependant pris fin, le 9 janvier 2000, à 14h30, dans l’embouchure de l’Amazone (Longitude 01.30° Nord, latitude 048 29° Ouest), pratiquement sur la ligne de l’Equateur – sur la route de l’esclave, à la hauteur du golfe de Guinée d’où sont partis nombre de bateaux négriers… Car sur la route maritime, de Cayenne vers La Havane, après la 1ère escale, en repartant de Belem, une erreur d’arrimage et une forte houle de 20° ont entraîné le naufrage du container, à l’intérieur duquel se trouvait la totalité de l’exposition : soit les œuvres de 14 artistes africains, caribéens et français.