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Au Théâtre de Verre (10e arr.)

« Chants d’Haïti, Chants Graffitis » par Paroles d’ébène les 10, 11 et 12 mai, et une conférence-débat le 10 mai sur l’histoire d’Equiano Olaudah, ancien esclave du XVIIe siècle qui s’est battu aux côtés des plus grands abolitionnistes anglais.

Le musée a accueilli diverses manifestations, et à l’initiative de RFI, le programme « Regards sur l’esclavage » s’y est déroulé du 9 au 13 mai.

• Programme « Mémoire partagée » Lycée Chaptal, Paris 8 e Les élèves de l’atelier théâtral du lycée Chaptal ont travaillé durant l’année scolaire 2005-2006 sur le thème « Mémoire de l’esclavage à travers les oeuvres de Senghor et de Césaire ». De ce projet pluridisciplinaire naquit un spectacle, A fond de cale, le soleil, consacré à ces deux poètes. Il fut joué au musée Dapper le mercredi 24 mai, puis dans d’autres salles à Paris.

• Association Vivre ensemble aux puces Dans le cadre de l’atelier artistique proposé par Loïc Wibaux, les jeunes de cette Association se sont interrogés sur la question de l’esclavage et sur le mot « humanité ». Les victimes de l’esclavage détenaient au XVIe siècle des savoir-faire et une culture dont certains aspects se sont transmis. Ces derniers sont aujourd’hui méconnus et parfois en voie de disparition... Les participants de l’atelier ont tenté de pratiquer des techniques et de représenter des symboles utilisés par les esclaves et leurs descendants. Au cours de cette action ont été abordées les notions d’homme, de transmission de connaissances, de nécessité de partager un langage commun. À partir de ce travail, les jeunes ont réalisé des décors. Le musée Dapper a favorisé des échanges entre l’Association Vivre ensemble aux puces et Jorge Pineda dans le cadre de sa résidence. Ce plasticien qui vit et travaille à Saint-Domingue (République dominicaine) a animé des ateliers au cours desquels il a analysé les oeuvres contemporaines de l’exposition "Brésil, l’héritage africain", à la lumière de ses propres références culturelles. Centre social de Torcy, Paris 18 e À partir de la visite de l’exposition "Brésil, l’héritage africain", les jeunes (6-12 ans) du Centre social de Torcy ont travaillé sur le thème de l’esclavage. Se basant sur des dessins et des peintures préparatoires, ils ont réalisé une oeuvre collective, notamment composée de sculptures en argile inspirées des autels exposés au musée. Ils ont présenté leurs travaux ainsi qu’une exposition constituée de photos et de textes retraçant les grandes lignes de l’esclavage.

• Rencontre littéraire – Lecture « Entre Afrique et Caraïbes » sur Senghor et Césaire. Cette rencontre du mercredi 31 mai permit de rendre hommage à l’aventure politique et littéraire de ces deux amis, Léopold Sédar Senghor et Aimé Césaire. Leur parcours respectif fut relaté par Daniel Maximin, poète, romancier et essayiste guadeloupéen, et Nimrod, poète et écrivain tchadien. Des extraits de textes d’Aimé Césaire et de Léopold Sédar Senghor ont été lus par la comédienne Dominique Michel.

• Programme « Regards sur l’esclavage » Ce partenariat entre RFI et le musée Dapper s’est déroulé du 10 mai au 13 mai, avec des regards croisés entre cinéastes caribéens, africains, et français, accompagnés de débats animés par Catherine Ruelle (RFI) : Nantes, archéologie de la mémoire, documentaire de Kitia Touré, France, 1994, en présence du réalisateur. Le Passage du milieu, film de Guy Deslauriers, France, 1999, avec Maurice Dorès, historien, de l’université de Paris-VII. Adanggaman, film de Roger Gnoan M’Bala, Côte d’Ivoire, 2000, en présence de l’équipe du film. An Alè, documentaire-fiction de Irène Lichtenstein, Suisse, Sénégal, 1990. En partenariat avec les associations « 2004 Images » et Gens de la Caraïbe. La Noire de..., film de Ousmane Sembène, Sénégal, 1966. Le courage des Autres ou Gandaogo, film de Christian Richard, Burkina Faso-France, 1982. Victor Schoelcher, film de Paul Vecchiali, France, 1998. Rencontre avec Paul Vecchiali, réalisateur, François Marthouret, comédien, et Marcel Rigny, historien.

La cérémonie d’hommage aux victimes

Le mercredi 10 mai, à 11h, dans le Parc de la Préfecture, s’est tenu un grand rassemblement pour honorer la mémoire des victimes de l’esclavage, autour de la stèle « Neg Mawon ».

Le centre de recherche « Textes et francophonies » de l’université de Cergy-Pontoise

Il a célébré le 10 mai avec une série de conférences :

• Lucia Dumont, « présentation et polémique, Uncle Tom’s Cabin (1852) de Harriet Beecher Stowz » ;

• Marie Frémin, « Mémoire de l’esclavage : le récit d’esclave » ;

• Sylvie Brodziak, « L’image des noirs dans la publicité – 1880-1980 » ;

• Christiane Chaulet Achour, Cannibale de Didier Daeninckx (1999).

La "semaine culturelle" de l’association Carrefour du Soleil de Cergy

 du jeudi 27 au samedi 29 avril, au carreau de Cergy, exposition sur le thème « Rencontre autour des cultures ».
 du mardi 2 au mercredi 10 mai, à la bibliothèque de l’école du point du jour - Cergy le haut - exposition sur le thème « les abolitions ».
 le samedi 29 avril, de 10h à 18h30, sur la place des arts de Cergy Préfecture, marché culturel.
 le samedi 29 avril, de 14h à 17h30, Conférence-débat sur le thème de l’esclavage à l’ESSEC de Cergy.
 le dimanche 30 avril de 16 à 17h30, à la Maison de Quartier des Linandes, pot pourri de sketches antillais avec l’association ACCOLADE.
 mercredi 3 mai, à 16h, à la bibliothèque de l’Astrolabe, conte pour enfants. Grand Lewoz.
 le samedi 6 mai, au restaurant « le vert Galant », Saint-Ouen L’aumône, grand Lewoz avec le groupe « Neg Bitasyon » à partir de 20h30. Entrée libre, buffet payant.

Le 10 mai, l’association appelait à participer à la cérémonie commémorative dans la parc de la préfecture.

contact : 01 34 32 04 76 Carrefour du Soleil, 5 rue du Lendemain, 95 800 CERGY.

Le 10 mai 2006, Bagneux a célébré de façon solennelle la première journée des "Mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions".

A l’honneur, la reconnaissance de l’esclavage comme crime contre l’humanité, l’hommage aux victimes. Un dépôt de gerbe a d’abord eu lieu devant la stèle Victor-Schoelcher en présence du maire, du député, du conseiller général, de la municipalité.

La maire, Marie-Hélène Amiable, a rappelé que "commémorer, c’est faire mémoire ensemble comme nous sommes nombreux à le faire à Bagneux avec les associations de la ville. Nos enfants ne savent pas suffisamment qu’avant 1794 et 1848, dates des abolitions de l’esclavage, les "nègres" n’étaient que des marchandises, leur humanité était niée et ils ont souffert dans leur chair de leur déportation, des tortures, des viols, des traitements que l’on n’infligerait pas à du bétail aujourd’hui”.

À l’Hôtel de ville, Marie-Charlotte Delmas, conservatrice de la médiathèque Louis-Aragon, a rendu hommage aux victimes de l’esclavage en donnant lecture de plusieurs textes dont ceux de Sartre et de l’écrivain malgache François-Xavier Razafimahatratra qui vit à Bagneux.

Des lectures qui ont alterné avec du gospel, chanté par Sophie Delmas, et des extraits de l’œuvre de Jean-Sébastien Bach interprétée avec virtuosité par la jeune violoncelliste Anne Barbillon.

Source :

 Site de la ville de Bagneux :

http://www.bagneux92.fr/actu/bagneux_infos/134/actu/actu_6.html

 Des images de la cérémonie sont également visualisables sur le site http://pcf.bagneux.free.fr/actubagneux_fichiers/bgx123.htm

La commémoration a donné lieu le 13 mai au théâtre Rutebeuf à une soirée organisée par la Ville et de nombreuses associations clichoises : Antillais et Africains de Clichy, Pomme Cannelle, association de Toulel (Mauritanie), Clichy-Madagascar, association des Maliens et Sénégalais, Coopération Afrique Europe, association des Comoriens de Clichy.

Au programme : projection du film Les Anneaux de la mémoire réalisé par l’association de Nantes du même nom, chants de Madagascar, conférence d’Henri Hazael Massieux, sociologue et écrivain, sur l’histoire de l’esclavage, débat, défilé de vêtements traditionnels féminins et musique antillaise avec Gros Ka et Bèlè.

L’association culturelle et artistique Amitié sans frontière à la Ferté-sous Jouarre a consacré sa grande fête de l’amitié, le 14 mai 2006, à l’esclavage, pour saluer la première journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions.

Alliant contes afro-américains et chants traditionnels des esclaves de la fin du 19ème siècle, la manifestation avait pour objectif de faire connaître la culture et l’histoire des afro-américains d’entretenir la mémoire critique de l’esclavage mais aussi d’offrir un moment pour de nombreuses associations de se mélanger afin de travailler en commun.

Le spectacle musical et théâtral pour la mémoire de l’esclavage met en scène l’Atelier de gospel, des musiciens associés et un récitant. Les bénévoles des associations antillaises et culturels du Pays fertois sont associées. Original dans sa forme, il sensibilise à la culture afro américaine dans laquelle musique religion et vie quotidienne s’entremêle étroitement. Au delà de l’aspect culturel indéniable c’est aussi un appel à l’acceptation de la différence et une présentation d’un tenant de la culture musicale du 20 ème siècle. Les apports des musiques nouvelles urbaines sont abordés comme héritière de ce legs historique. Le spectacle adaptate des contes oraux traditionnels datant de la guerre civile américaine et relatant soit des fables animalières soit des récits de libération. Dans un souci de qualité et de transversalité un décor fut imaginé et conçu par Gorgi, artiste plasticien. Les récits sont mis en scène et entrecoupés de chants traditionnels. Le spectacle pourra être proposée aux communes désireuses de participer à ce travail pour tout public, enfants et scolaires.