2004-2005

2004

1er-6 mars 2004 : « Esclavage : résistance et abolition dans le monde et l’océan Indien »
Mairie de Vacoas-Phœnix, île Maurice (exposition itinérante)

15 mars-15 avril 2004 : exposition sur l’esclavagisme
Dans le cadre de l’année internationale de la lutte contre l’esclavagisme et de la célébration de la Journée internationale de la Francophonie, le Campus numérique francophone de Port Vila propose une exposition sur les différentes formes de l’esclavage, de l’Antiquité à nos jours, ainsi qu’un panneau sur la « traite des oiseaux noirs » (ou blackbirding), qui a concerné la Mélanésie à la fin du XIXe siècle, Port Vila, Vanuatu.

Avril 2004 : Festival Étonnants Voyageurs. D’Ille en îles : des Caraïbes à l’océan Indien
Programme des animations au Centre Lucien-Herr, Saint-Jacques-de-la-Lande (35) : « Nantes et l’esclavage », réalisée par l’association Les Anneaux de la mémoire ; « L’esclavage » : exposition des éditions Sépia : le Code Noir, les « nègres marrons », Victor Schoelcher, Toussaint Louverture.

1er-4 avril : Escale du Livre 2004
L’Escale du livre
, proposée en 2003, revient en 2004 sur le centre-ville de Bordeaux. La manifestation accueille pendant quatre jours près de trois cents écrivains et illustrateurs pour des rencontres dans les librairies du centre-ville et sous un chapiteau sur les allées de Tourny, dans des lieux culturels et des commerces. La programmation est conçue, pour le jeune public et les adultes, en deux volets : l’un concerne un thème, Mémoires , l’autre, l’actualité éditoriale. Le thème Mémoires , choisi par l’association Escales Littéraires Bordeaux Aquitaine, illustre la volonté d’explorer le passé, à travers les différents genres de l’écrit.
- Le parti pris de ce choix est d’aborder, d’une part, des souvenirs de l’histoire individuelle de l’ordre de l’intime et, d’autre part, d’approcher des épisodes de l’histoire ancienne, celle de l’esclavage notamment, et de l’histoire du XXe siècle. Notre souhait est que nous, héritiers de ce passé, puissions mieux vivre le présent et construire l’avenir.

Bretagne

9 avril-3 octobre 2004 : « Voyages au siècle de Victor Hugo »
Château de Châteaubriant, Brest
Une partie de l’exposition est consacrée à l’homme engagé et visionnaire => La cause antiesclavagiste. « Ces esclaves, ces nègres, un homme blanc, un homme libre, John Brown, a voulu les délivrer. » (Victor Hugo, Actes et Paroles, John Brown, 1859.)
Victor Hugo, ami de longue date de Victor Schoelcher, s’est engagé très tôt contre l’esclavage et la traite des Noirs. Dès 1818, il rédige la première version de Bug-Jargal. Ce roman paru en 1826, en écho à l’indépendance d’Haïti, a pour théâtre Saint-Domingue, au moment de la révolte des esclaves. Pris dans les événements de 1793, l’un d’eux y combat pour l’affranchissement de ses frères.

14 mai-16 juin 2004 : Saint-Malo. Dans le cadre du Festival Étonnants Voyageurs, la galerie Les Naufragés du Temps accueillera Bruce Clarke et ses Fragments d’une histoire de demain . Il s’agit d’une sélection de travaux (aquarelles, collages en papier...) extraits d’un projet mené avec la Guadeloupe sur le lien entre l’esclavage, le colonialisme et la mondialisation.

24 mai-5 juin 2004 : « L’esclavage de l’Antiquité à nos jours »
Centre Jean Lurçat, Brest
Exposition illustrée par des objets et gravures de la collection du musée d’Aquitaine. Elle retrace les différentes étapes du commerce triangulaire, les conditions de travail des esclaves dans les sucreries, indigoteries..., jusqu’à l’abolition de l’esclavage et les Temps modernes.

Étonnants Voyageurs à La Chapelle-des-Fougeretz
3-14 mai 2004 : exposition sur la littérature du Sud

Bibliothèque, La Chapelle-des-Fougeretz
10-24 mai 2004 : exposition sur l’esclavage dans le monde
Bibliothèque, Gévezé

Paris

3 février-2 mai 2004 : « Charles Cordier (1827-1905), sculpteur. L’autre et l’ailleurs »
Musée d’Orsay, Paris
Charles Cordier (Cambrai, 1827-Alger, 1905), élève de Rude, occupe une place à part dans la sculpture française de la seconde moitié du XIXe siècle. En 1847, sa rencontre avec Seïd Enkess, ancien esclave noir devenu modèle, détermine l’orientation de sa carrière. Exposé au Salon de 1848 sous le titre de Saïd Abdallah, de la tribu de Mayac, royaume de Darfour, le buste attire l’attention et, en 1851, la reine Victoria en acquiert un bronze à l’Exposition internationale de Londres.[...]
- L’exposition, la première jamais consacrée à Cordier, s’articule autour de six sections. Ses deux premiers bustes ethnographiques, Saïd Abdallah et la Vénus africaine, et une œuvre emblématique, Aimez-vous les uns les autres (1867), évoquent les débuts du sculpteur et l’abolition de l’esclavage. [...] Le Nègre du Soudan, la Capresse des colonies, l’Arabe d’El Aghouat, la Juive d’Alger, la Poésie, la Femme grecque en médaillon du musée de Cambrai et la torchère Femme arabe, acquise en 1863 par l’impératrice Eugénie, clôturent l’exposition : ce triomphe de la polychromie témoigne de la splendide singularité du talent de Cordier, figure majeure de la sculpture française sous le Second Empire qui prôna, à travers son art, le respect de l’autre.

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Capresse des colonies, 1861
Charles Cordier
Paris, musée d’Orsay (c) RMN

Février 2004 : « La route de l’esclave : les liens africains avec la Jamaïque »
Unesco, Paris

15 avril-30 avril 2004 : exposition sur le bicentenaire de l’indépendance d’Haïti
présentée par l’association CIFORDOM, mairie du 12e arrondissement, Paris

27 avril-7 mai 2004 : « Victor Schoelcher, une vie pour les Droits de l’homme »
Mairie du 10e arrondissement, Paris (dans le cadre de la semaine Victor Schoelcher)
Exposition biographique accompagnée par les textes de Nelly Schmidt, historienne spécialiste de Schoelcher. Présentation de dons de Schoelcher : livres, partitions, instruments de musique. Le cinéma L’Archipel accueille une réplique de l’exposition (formats réduits).

9-23 août 2004 : « Textures »
Maison de l’Unesco, Paris
Conçu par Thierry L’Etang pour la ville de Schoelcher (Martinique) à l’occasion du cent-cinquantième anniversaire de l’abolition de l’esclavage, cet ensemble de trente-deux tentures réalisées par les tenturiers de l’ancienne capitale du royaume du Dahomey, sous la direction d’E. Fiogbé, relate l’histoire de la traite négrière transatlantique et de l’esclavage.
Découpés, peints, imprimés, appliqués ou brodés, motifs décoratifs et tissus colorés narrent l’histoire des Africains déportés en Martinique.
Héritière des premiers tenturiers installés à Abomey par le roi Agonglo (1789-1797), la technique employée mêle traditions et modernités des tissus industriels déclinés en sequins polychromes.
Remarque : ces tentures ont déjà été exposées en 1998 à la Martinique.

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"Textures"
Tentures exposées à la Maison de l’Unesco, Paris


3-15 décembre 2004 : « Devoir de mémoire : triomphe sur l’esclavage »
Paris, siège de l’Unesco, salle des pas perdus
Cette exposition offre une présentation originale des pratiques culturelles, politiques, économiques et sociales développées par les esclaves africains malgré leurs conditions de vie déshumanisantes.
- Créée en étroite coopération avec le Centre de recherche sur la culture noire-Schomburg et le projet de l’Unesco « La route de l’esclave », cette exposition est organisée par le département de l’information des Nations unies (DPI) pour marquer la résolution de l’assemblée générale proclamant 2004 Année internationale de commémoration de la lutte contre l’esclavage et de son abolition. Cette exposition démontre aussi l’impact qu’a eu le travail des esclaves sur le développement des Amériques et de l’Europe et, en même temps, les conséquences désastreuses de l’esclavage sur la vie économique, politique et sociale africaine. Réalisée en quatre langues - français, anglais, espagnol, portugais -, cette exposition itinérante est passée dans différents pays (Brésil, Bahamas, République dominicaine, Mozambique, Sénégal, entre autres).

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"Devoir de mémoire : triomphe sur l’esclavage"

Région parisienne

Mai 2004 : « Périssent les colonies plutôt qu’un principe ! »
Exposition itinérante (panneaux) présentée au Centre départemental de documentation pédagogique du Val-de-Marne et organisée par le Club des Égaux de l’Université Paris VII

24 juillet-10 octobre 2004 : « Victor Schoelcher, ses voyages, ses combats et ses passions »
Maison Jules-Verne, Houilles
Exposition conçue par Nelly Schmidt, mise en scène par Giulio Lichtner, avec le concours de nombreux services municipaux
Inédite de par la richesse des œuvres et documents exposés, cette exposition est conçue autour de trois axes symboliques de la vie de ce grand humaniste : la découverte du monde ; ses combats et leur actualité ; la passion de l’art.
Le monde, Victor Schoelcher le découvre d’abord à travers des voyages d’agrément en Europe, où il fréquente musées et salles de concert. Puis il part vendre des porcelaines de la fabrique familiale aux Amériques (Mexique, États-Unis). C’est là qu’il découvre les sociétés coloniales et le système esclavagiste.
Très vite, il s’implique dans les luttes de son époque : suffrage universel, enseignement gratuit et obligatoire, laïcité, droit des femmes, droit des enfants et, surtout, abolition de la peine de mort. En 1848, son passage au gouvernement lui permet d’élaborer les décrets d’abolition de l’esclavage et de réorganisation de la vie sociale et politique dans les colonies. Il est alors élu représentant du peuple en Martinique et en Guadeloupe. Il est aussi l’un des premiers, avec Victor Hugo, à évoquer les États-Unis d’Europe.
De ses nombreux voyages, il rapporte divers objets et œuvres d’art (fers d’esclaves, instruments de musique, poupées, bijoux), et collectionne au fil du temps plus de neuf mille estampes des XVe et XVIe siècles. Lors de son exil à Londres, il s’intéresse tout particulièrement au compositeur Haendel et achète trois mille documents musicaux liés à ses recherches sur sa biographie.
Au début des années 1880, Victor Schoelcher procède lui-même au don de ses collections à différents musées.
Selon lui, « c’est au gouvernement à répandre l’art dans tous les lieux publics, de telle sorte qu’il impressionne vivement les masses ».
La ville de Houilles a réuni une grande partie de ces objets rapportés de l’autre bout du monde (et dont certains sont exposés pour la première fois), de nombreux écrits, des photos...

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« Victor Schoelcher, ses voyages, ses combats et ses passions »
Affiche de l’exposition

23 juillet 2004 : inauguration de l’exposition virtuelle « L’esclavage, une histoire des droits de l’homme »
Sur le site de la ville de Houilles (Yvelines).http://victor.schoelcher.houilles.fr/
À l’occasion du bicentenaire de la naissance de Victor Schoelcher, la ville de Houilles propose une exposition virtuelle consacrée à l’esclavage.

Conçue de manière didactique et interactive à partir de magnifiques gravures, dessins, cartes tirés de plusieurs institutions et musées (musées de la Marine, Archives nationales, Bibliothèque nationale, etc.), l’exposition virtuelle « L’esclavage, une histoire des droits de l’homme » retrace les différentes étapes de l’histoire de la traite négrière et de l’esclavage depuis les origines antiques jusqu’aux abolitions et décline cette histoire en trois dimensions essentielles, historique, géographique et philosophique.

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« L’esclavage, une histoire des droits de l’homme »
Exposition virtuelle http://victor.schoelcher.houilles.fr/

Dans le cadre de la manifestation Lire les Caraïbes en Île-de-France
13-20 octobre 2004 : « 1848, l’esclavage aboli »
Bibliothèque municipale Raoul-Étienne, Kremlin-Bicêtre (94)
Exposition traitant des rapports franco-africains, de la traite esclavagiste aux rapports Nord-Sud actuels

Exposition sur les Antilles : découverte des îles sous leurs différents aspects géographique, historique et culturel ; présentation d’objets, d’instruments de musique prêtés par des lecteurs antillais. Concours pour les enfants sur le thème des Antilles, Kremlin-Bicêtre (94).

Les 16 et 17 octobre 2004
En collaboration avec la librairie Alexandre de Fort-de-France (Martinique), exposition dans la librairie sur la littérature Caraïbe avec la participation de deux écrivains : Louis-Philippe DALEMBERT, écrivain haïtien (Serpents à Plumes) et Fernand FORTUNE, écrivain martiniquais (éditions Caribéennes) auteur des Mémoires d’un rendez-vous manqué sur l’abolition de l’esclavage, Voisins-le-Bretonneux (Yvelines).

Autres régions en métropole

19-31 mars 2004 : exposition sur Victor Schoelcher et son combat pour l’abolition de l’esclavage
Réalisée par Mme Nelly Schmidt
Champagney (70 - Franche-Comté)

15 septembre-14 octobre 2004 : « La longue marche, l’esclavage des origines à nos jours »
Musée d’Histoire et d’Archéologie des Baux-de-Provence
Exposition réalisée par l’ARCC (Association Réunionnaise Culture et Communication) sous la direction de l’historien Hubert Gerbeau
Pour célébrer le bicentenaire de la première république noire, le musée des Baux présentait une exposition gratuite sur l’histoire du commerce de la force humaine. De l’Antiquité au XXe siècle, l’esclavage a frappé différentes sortes de populations. Les victimes de ce processus économique ont ainsi ouvert les voies du commerce intercontinental. Ce long voyage sur la route de la liberté a dessiné la géographie de nombreux pays, mais, surtout, il a délivré l’homme en créant de nouveaux systèmes de pensées philosophiques. Ce travail richement illustré et accompagné de quelques objets a reçu le parrainage de l’Unesco.
À cette occasion, le musée des Baux s’est associé avec le Festival des Alpilles pour rendre hommage aux chants et aux musiques qui rythment la mémoire et l’histoire de ces peuples sans passeport...

13-23 octobre 2004 : « Outre-mémoire ». Festival Octobre en Normandie
Catalogue de l’exposition - parution en 2005. Coédition : Le Parvis Centre d’Art Contemporain et Un, Deux...Quatre éditions
La question de l’esclavage et le travail de mémoire qu’il implique sont au centre de ce projet né de la collaboration étroite du compositeur Thierry Pécou et du plasticien Jean-François Boclé. Tous deux originaires de la Caraïbe, ils ont posé un regard très personnel sur ce thème universel. Ces regards croisés sur la mémoire de la traite atlantique donnent matière à une exposition suivie d’un concert, traversée symbolique d’un continent à l’autre.
Au long d’Outre-Mémoire, je voulais que résonne l’inconcevable, mais dans la concentration la plus grande, sans effet et sans dramatisation, tel un « silencieux tocsi »". Thierry Pécou.

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"Outre-mémoire"
Catalogue de l’exposition

3 mai-16 mai 2004, à Lyon, exposition
Organisée en marge du Festival Absolute Gospel par l’association Les Anneaux de la Mémoire (au centre culturel La Condition des Soies)
Cette exposition composée de huit panneaux traitait de :
- La relation triangulaire Nantes/Europe-Afrique-Amériques ;
- L’Europe et le commerce triangulaire ;
- L’Afrique et la traite négrière ;
- Les Amériques et l’esclavage colonial ;
- De la résistance passive à la révolte ;
- De l’abolition de la traite à l’abolition de l’esclavage ;
- Les héritages de l’histoire - les chemins de la liberté ;
- Photos du monument à Nantes pour commémorer l’abolition de l’esclavage. Un CD-Rom du documentaire La Traite des Noirs et esclavages au XVIIIe siècle a également été réalisé.

Les 8 et 9 mai puis le 15 mai 2004 : L’Esclavage dans le monde : aperçu sur la traite négrière et Jujube
À la découverte de l’album d’Anne Wildsdorf et de ses souvenirs d’Afrique à travers des illustrations étonnantes, à la bibliothèque de Civaux (dans la Vienne).

Guyane

3-13 juin 2004 : commémoration de l’abolition de l’esclavage en Guyane
Jeux d’Apatou, conférences, expositions, animations de rue à Cayenne

7-12 juin 2004 : « Un aller simple : la porte du voyage sans retour »
Salle d’exposition du CAIT à Kamalakuli, Guyane
Organisée par Actions écoles et Krakémento, l’exposition fut réalisée par les élèves de Saint-Laurent, qui « posent leur regard sur la porte du voyage sans retour et proposent une réflexion sur l’esclavage ».

10 juin-4 septembre 2004 : « Les chaînes du passé. Esclavage et abolition en Guyane »
Musée des Cultures guyanaises, Cayenne
Cette exposition constituait un rappel de ce que furent la traite et l’esclavage des Noirs, plus particulièrement en Guyane, jusqu’à l’abolition définitive par la France en 1848.
L’exposition était basée principalement sur les collections iconographiques du musée des Cultures guyanaises, mais permettait aussi de voir quelques objets utilitaires d’époque retrouvés sur le site d’anciennes habitations de Guyane. Présentation sur le site : http://www.mcg973.org/expositionnanakalina.htm

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Les chaînes du passé
Affiche de l’exposition

Martinique

11-20 septembre 2004 : « Des Constitutions à la Description de Saint-Domingue. La colonie française en Haïti vue par Moreau de Saint-Méry »

Fort-de-France, Archives départementales, Martinique
Un catalogue de cette exposition, qui accompagnait un colloque, éclaire le développement et la crise de la société coloniale en Haïti, à travers la vie et l’œuvre de Moreau de Saint-Méry.
Une exposition pédagogique, itinérante, qui traite de l’histoire haïtienne au XIXe siècle, mettant en valeur les efforts et les échecs de la construction de la première république noire, et esquissant le regard souvent intrusif des nations étrangères sur Haïti sera disponible pour les établissements scolaires à compter de novembre 2004.
La vie de Moreau de Saint-Méry sert de fil conducteur à l’exposition. C’est autour de ses deux grandes publications, Lois et constitutions et Description de Saint-Domingue, que s’articule la présentation de Saint-Domingue, à son apogée : une économie toute tendue vers le profit et l’exploitation d’une main-d’œuvre servile ; une société stratifiée sur des critères raciaux, dans laquelle l’ascension sociale se heurte à un appareil juridique de plus en plus contraignant ; une diversité de situations entre les centres urbains du Cap et de Port-au-Prince, et les bourgs et habitations sucrières. Enfin, en évoquant le rôle de Moreau dans la Révolution, nous aborderons la question cruciale des années 1780 : les droits des gens de couleur libres.
Ce faisant, l’exposition « Des Constitutions à la Description de Saint-Domingue » met en valeur le magnifique ensemble que représente la collection de Moreau de Saint-Méry, conservée au Centre des archives d’outre-mer (CAOM) à Aix-en-Provence, et dont le microfilm intégral est accessible aux Archives départementales de la Martinique.
Des documents d’histoire haïtienne, conservés en Martinique (Archives départementales, bibliothèque Schoelcher, musée régional d’Histoire et d’Ethnographie), apportent un éclairage complémentaire sur l’apogée et la crise de la plus prospère des colonies françaises d’Amérique.

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Le port de Nippe
Moreau de Saint-Mery

2004 : exposition sur l’indépendance d’Haïti
Musée ethnographique de Fort-de-France
Nombreux objets, gravures et tableaux provenant de collections privées

2005

5-13 avril 2005 : « Vivre libre ou mourir ! Les Antilles et la Guyane françaises pendant la période révolutionnaire (1789-1804) »

Nandy puis Savigny-le-Temple
Une exposition proposée par le Comité Marche du 23 mai 1998, composée de neuf panneaux de 90x120cm


 

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